Les
fortes pluies et les inondations ont causé des dommages à grande
échelle dans cinq camps accueillant environ 90 000 réfugiés sahraouis
parmi les plus vulnérables dans la région aride de Tindouf au sud-ouest
de l'Algérie.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les
réfugiés – HCR, et ses partenaires ont fourni une aide à quelque 25 000
personnes (soit 5 000 familles) dont les maisons et les réserves de
vivres ont été détruits ou endommagés. Dans un effort conjoint avec le
PAM, l’UNICEF et le service algérien de la protection civile, du pain,
des aliments frais et de l'eau potable sont acheminés vers les camps. Le
Service algérien de la protection civile vient également en aide. Selon
une première évaluation réalisée par le Croissant-Rouge sahraoui, des
centaines de maisons en briques de terre ont été détruites ou
endommagées. Parmi les infrastructures endommagées ou détruites figurent
des dispensaires, des hôpitaux, des écoles, des magasins et des hangars
d'élevage. Les latrines devront être reconstruites et les eaux de crue
devront rapidement être retirées pour éviter les maladies, la
contamination des sources d'eau et l'effondrement de bâtiments.
Des
réfugiés sahraouis ont commencé à arriver à Tindouf dans le milieu des
années 1970, après le retrait de l'Espagne du Sahara occidental et que
des combats aient éclaté pour son contrôle. La plupart des réfugiés
sahraouis vivent depuis près de quarante ans dans la région aride de
Tindouf. Le HCR a lancé un appel urgent aux donateurs pour recevoir des
fonds d'urgence afin de répondre à la crise des inondations. Le budget
2015 du Haut Commissariat pour l'opération de Tindouf n'est financé qu'à
hauteur de 20 %, aussi l’agence prévoit une sévère pénurie de fonds
l’obligeant à restreindre ses activités opérationnelles.
Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés – AllAfrica 23-10-2015